Après avoir exposé aux plus jeunes et autres pauvres ignorants (honte, HONTE !) l’histoire - que dis-je, le mythe (!) - du Roi Lion, il est grand temps de mettre la focale sur le contenu même de ce jeu, que l’on pourrait décomposer en deux parties distinctes. D’abord l’enfance : fraiche, emprunte du doux parfum de la naïveté. Puis l’âge adulte : et là, on sort la testostérone pour écrire, à coup de phalanges, « Badass » en lettres de sang (FUCK YE4H DISN♥Y) !
Simba adulte, plus badass que Chuck Norris et Hit Girl réunis
L’écran titre.
Fidèle au film, l’écran titre du jeu fait écho à la scène d’ouverture dans laquelle Rafiki se présente à la Terre des lions, tenant le Prince tout juste né à bout de bras.
Ou quand Disney inspire « Bamby ».
Une fois l’animation achevée, un menu assez sommaire apparait en premier plan. Celui-ci, organisé dans la veine des jeux de l’époque, permet au joueur de personnaliser l’expérience vidéo-ludique qu’il s’apprête à vivre. Outre la possibilité de modifier la disposition des touches, d’écouter la bande son ou encore de couper la musique du jeu (qui n’a jamais rêvé de revivre le Roi Lion sous fond de Cannibal Corpse, beuuuuurr !), trois modes de difficulté sont proposés. Il est ainsi possible d’affronter son destin en mode facile (« un doigt »), normal ou difficile (« une batte ») ; les différences principales résidant dans le nombre de vies disponibles, la résistance des adversaires et le respawn de vies supplémentaires.
Petite comparaison à titre d’illustration : en jouant en mode facile le joueur commence avec 9 vies, les ennemis se montrent moins résistants et les vies récoltables dans les niveaux réapparaissent à la suite de chaque mort. En choisissant le mode difficile, le joueur débute l’aventure avec une seule pauvre vie, il est possible d’en trouver d’autres dans les décors mais celles-ci ne réapparaissent plus et les hyènes deviennent de véritables dieux scandinaves équipés de morgensterns +10 contre les chatons.
« Être ami avec une hyène souvent c'est plus important que être ami avec de vrais amis c'est... elle vous protège !! ».
« It starts ».
Tout commence avec « The Pridelands », un niveau introductif dépourvu de difficulté, ayant pour objectif premier de familiariser le joueur aux bases du gameplay. Constitué d’une succession de plateformes parsemées d’ennemis en tout genres, The Pridelands sait rendre indispensables l’utilisation de sauts, rugissements et autres roulades, dont le besoin se fera ressentir au cours de l’aventure. Cet apprentissage du jeu pourrait faire écho à un passage du film (« Le rapport du matin ») puisque l’action se situe non loin du trône des lions, où Simba découvre le royaume dont il sera roi.
Du rose, du vert, du violet : un retour au bout goût des années 80.
Pourtant, il ne s’agit pas, à proprement parlé, d’un passage explicite de l’œuvre. Ni le décor minéral, ni la musique thématique ne se calque sur la trame scénaristique. Les développeurs semblent avoir pris quelques libertés en réinventant les premières minutes du scripte. Ainsi, il ne sera plus question d’accompagner Mufassa sur de longues étendues verdoyantes, ni même d’apprendre à chasser le Zazou, mais d’escalader un rocher pour défaire une hyène faisant office de mini boss. Oui, toi aussi tu te demandes ce que vient foutre une hyène sur la Terre des Lion à ce moment précis de l’histoire. It doesn’t matter … FUCK LOGIC !1
Ya pas à chier, on voit que les p’tites mains de Disney ont apporté leur contribution à l’animation ; c’est bôôô ♥.
Une fois la bête mise au tapis, le niveau se conclut sur une cinématique où Mufasa, dominant la Terre des Lions du haut de son trône, présente à son fils les frontières du royaume (« Everything the light touches is our kingdom »).
On enchaine avec « Cant’ wait to be king » ! Comme son nom l’indique, le niveau 2 épouse la scène dans laquelle Simba et Naala essaient de se débarrasser de Zazou sur un air de « Je voudrais déééééjàààà être roi ! ». Cette fois ci, le niveau se montre assez fidèle à l’œuvre cinématographique.
Parce que programmer sous LSD c’est tellement plus rigoulô !
Derrière un décor psychédélique (mes condoléances aux petits épileptiques qui ne pourront jamais finir le jeu), on retrouve tous les éléments du film, à commencer par la faune. Nul besoin d’affronter une horde d’animaux nourris par un profond désir d’hémoglobine ; au contraire, il est demandé au joueur de sauter de girafes en girafes, de se balancer aux queues des rhinocéros, de chevaucher des autruches, et d’être baladé par une poignée de singes jongleurs. Ici, donc, c’est l’habileté qui est mise à l’épreuve.
Je ne sais pas si je passe trop temps dans les bars ou si le rhinocéros rose est fortement inspiré de la bière Delirium Tremens.
Et quelle épreuve ! Contrairement à « The Pridelands » qui se finissait les doigts en éventail dans l’anu’, la découverte du deuxième niveau se fait au prix d’un certain nombre de vies. Et si les enchainements du jeune lionceau semblaient réalisés d’un pas aisé dans le film, en jouant au Roi Lion, on comprend assez rapidement qu’une telle dextérité s’acquière en échange d’un peu de patience et d’une poignée de cheveux. Ainsi, les girafes vous invitent à la noyade si vous restez plus d’une seconde sur leur crâne et les autruches foncent à toute allure dans des platanes qu’il vous faut éviter (boire ou conduire, il faut choisir). Mais parce que cela ne suffit pas, il faudra également rugir sur les singes pour qu’ils vous lancent d’un point à un autre, vous obligeant ainsi à faire de nombreux aller-retour dans le niveau.
Sans transition ni cinématique, l’aventure se poursuit au cimetière des éléphants (« The elephant graveyard » en grand-breton dans le texte). Plongé dans un décor s0dark qui plaira à tout fan des Black Veil Brides*, le joueur se voit obligé d’arpenter de longs couloirs faits d’os et de pierres noires, ponctués de précipices à franchir et de geysers à éviter sous peine d’y laisser les premiers poils d’une crinière naissante. A quelques détails près, le décor s’avère très respectueux du film et s’enrichit de détails amusant (quoi que peu utiles), à l’instar de toiles d’araignées permettant au joueur de rebondir (youpilol !).
*Les Black Veil Brides ou le croisement improbable entre Tigrou, un ananas et Alice Cooper (et encore, vous n’avez pas écouté) !
Territoire des hyènes oblige, Simba devra se frotter auxdits quadripèdes ricanant pour espérer se frayer un chemin vers la sortie, et autant dire que certains passages se montreront PARTICULIEREMENT RELOU. En effet, les hyènes ne peuvent être attaquées que par les airs, lorsqu’elles sont essoufflées. Or, dès que l’on ne joue plus en mode facile, les hyènes doivent être touchées 2-3 fois avant de manger les pissenlits par la racine. Problème de hitbox faisant, certains sauts peuvent vous faire entrer dans la zone de dégâts des hyènes, ce qui a pour effet de vous blesser en même temps que vous faites mouche. A ce problème technique s’ajoute le fait que les hyènes se promènent rarement seules et qu’il va falloir les esquiver dans des endroits relativement exigus, avant qu’elles ne daignent baisser la garde en reprenant leur souffle. Autant dire que c’est le Vietnam.
Le niveau grouille également de vautours, mais j’ai préféré vous montrer des hyènes, parce que c’est + kewl.
Après y avoir laissé quelques manettes sauvagement sacrifiée contre un mur, le joueur découvre la fin du niveau. Un bruit sourd résonne dans le cimetière, un monticule d’os cède et ouvre la voie de la délivrance. Simba s’échappe seul, sous le regard comploteur d’un Scar dissimulés dans les ténèbres.
Tapi dans la darkitude de l’ombre, le futur régicide prépare son gros coup de pute.
Le quatrième niveau, « The stampede » reprend, comme son nom l’indique, la fameuse scène durant laquelle, après avoir été effrayé par les sbires de Scar, un troupeau de gnous dévale la vallée, mettant en péril la vie de Simba. Assez simpliste, quoiqu’original, le niveau en question teste à nouveau la dextérité du joueur lors d’une longue course poursuite. En se déplaçant de gauche à droite, celui-ci doit esquiver un certain nombre de gnous, dont il faudra évaluer la vitesse de course. Plusieurs rochers jonchant la vallée devront également être évités à l’aide d’un saut réalisé au moment opportun. Voila, céapeuprétout.
Cours Amstémisme ! Cours !
Non et puis, s’il tombe il va se faire mal au g’nou ! Hihi ~
Rendant service à toute une génération déjà traumatisée, la fin du niveau occulte la mort de Mufasa. A la place, une cinématique présente Scar sous un autre visage, ordonnant aux Hyènes de tuer Simba, impassible (« Kill it. »).
« Un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a du couler cette nuit », dit-il, le torse bombé, dans un élan de bogossattitude (Je crois que je commence à fatiguer pour les légendes).
L’aventure en 16 bit se poursuit avec « Simba’s exile ».
En s’inspirant d’une scène d’une minute (! – Sisi, j’ai chronométré), les dev’ de chez Westwood Studio ont réussi à pondre un niveau entier, consacré à la fuite de Simba à travers les ronces.
En s’offrant quelques libertés scénaristiques, le jeu vidéo nous sert un niveau semblable au premier (The Prideland), alternant les phases de combat et de dextérité, mais dont la difficulté a cependant été nettement rehaussée. Entre deux bottages de cul en règle, on se retrouve à devoir sauter de plateformes en plateformes afin d’éviter moult tapis de ronces, à dévaler de longs tunnels pour échapper à des « rolling stones » qui vous rappelleront sans mal les premières aventures du grand Indy, ou encore à esquiver des chutes de pierres ! Et GRAND DIEU que ces chutes de pierres vont vous faire hurler. Bien qu’elles ne constituent pas la première difficulté du niveau, ces dernières ont une fâcheuse tendance à pop au milieu de l’écran et à vous tomber sur le coin de la gueule entre deux plateformes, provoquant une chute tragique au fin fond d’un précipice.
Parce qu’il n’y a rien de plus logique qu’une pluie de pierre.
Après quelques plusieurs pirouettes et quelques rugissements, le niveau se termine de la même manière que la scène dont il s’inspire. Une cinématique présente les hyènes séparées par le champ de ronces, l’une d’elle hurlant à Simba, s’échappant au loin, de ne jamais revenir (« If you ever come back, we’ll kill you ! »).
Les hyènes « recommandant » avec beaucoup de tact à Simba de ne plus fouler, de ses papattes velues la Terre des Lions.
Enfin, sixième et dernier niveau de cette première partie : « Hakuna matata » (de quoi finir en beauté BB). Exception faite d’un passage particulièrement LONG et chiant – j’ai pas dit chiant ! - dans lequel il vous sera demandé de remonter une cascade en sautant sur une succession de rondins emportés par le courant, ce niveau s’avère être des plus reposant.
Bah tiens, lol ! Et si on remontait le courant d’une cascade ! C’est tellement plus simple !
Faisant échos à la célèbre scène du film (sans pour autant s’y calquer), le niveau vous plonge dans une jungle vivante, colorée, bercée par le doux chant des crapauds. L’ambiance so dark a donc fait place à un paysage constitué d’eau et de végétaux, dans lequel on prend plaisir à évoluer, bougeant sa tête de droite à gauche au rythme d’Hakuna matata.
Le niveau se ponctue de moment d’aquasplash durant lesquels le joueur sera amené à choisir un courant avant de se laisser porter par l’eau et le destin !
De dernier niveau conclue la première partie, au terme de laquelle Simba aura grandi, entrainant une modification très légère du gameplay. Mais je me dois d’arrêter d’écrire sinon que Push O’Corona (un surnom qui, eu égard à sa consommation de bière, lui sied à merveille) va encore me reprocher de dépasser les 1500 caractères (ce qui est déjà fait, hihi, mais on ne lui dira pas !).
Coutsait - Débizou.
Cet article n'engage que son auteur toussa toussa ...
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P'tit con.
RépondreSupprimerAhah :D.
RépondreSupprimer1anonym(ous loll)
Can't wait to be King difficile? Je suis sûr que tu prends des salades au Domac, baltringue, tu me dégoute!
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=g1Zmkevry5g