Baptême ministériel

Au terme de trois jours riches en évènements (la sortie de Diablo III le 15 ; l'ouverture du Festival de Cannes le lendemain), les nouveaux membres de l'exécutif ont fait leur rentrée au salon Murat. Une bonne occasion pour Push O'Connor de nous rappeler les principales informations ayant attrait au nouveau gouvernement.

"Alors que revoilà Madame la Sous-Préfète" ~ Coutsait

Cet après-midi se tenait le premier Conseil des Ministres du Gouvernement Ayrault. Les 34 ministres (18 ministres de plein exercice et 16 ministres délégués) ont monté les quelques marches du perron de l’Elysée avec le sourire avant de se retirer dans le salon Murat où le Président a mené les débats. A la sortie, 50 minutes plus tard, les mots d’ordre étaient donnés, ceux de l’exemplarité et de l’efficacité, avec deux mesures phares : la baisse de 30% du salaire des ministres et la signature par les membres du gouvernement d’une charte de déontologie.

Aucune feuille de route n’a été distribuée pour le moment, il s’agissait d’un conseil de « rodage », une première expérience pour une grande partie de l’équipe ministérielle. Autres nouveautés qui font écho aux volontés énoncées par François Hollande lors de sa campagne, la parité et la jeunesse s’invitent dans les hautes sphères de l’exécutif : la moitié des postes ministériels est occupée par des femmes et, si la moyenne d’âge, de 52,4 ans, est sensiblement similaire à celle des gouvernements précédents, on compte sept ministres de moins de 40 ans. A l’image de ce Gouvernement, la benjamine, Najat Vallaud-Belkacem devient, à 34 ans, ministre des Droits des Femmes et porte-parole du Gouvernent.

Pour rappel, la répartition des postes clefs est la suivante : Laurent Fabius est ministre des affaires étrangères, Vincent Peillon est ministre de l’Education Nationale, Christiane Taubira est garde des Sceaux, Pierre Moscovici est ministre des finances et du commerce extérieur, Manuel Valls est ministre de l’intérieur. On note également Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif ; Michel Sapin, ministre du travail de l’emploi de la formation professionnelle et du dialogue social, Aurélie Filippetti à la culture ou encore Cécile Duflot (avec son JEAN) à l’égalité des territoires et au logement.

Mais tout cela risque fort de vite évoluer notamment avec les législatives qui pointeront leur nez en juin puisque la charte sus-citée prévoit que les ministres qui perdront les législatives se devront de quitter le Gouvernement.

Cet article n'engage que ses auteurs.

Push O'Connor & Coutsait (qui veut retourner sur Diablo 3 putaing 1!11)