(Cet article n'engage que son auteur)
Au final, Les 10 premières minutes du film ont commencé à me plonger dans un sommeil très confortable…j’évoquerai même le terme de suspense soporifique. Tomas Alfredon qui nous avait éblouis avec Morse s’est attaqué à un enjeu de taille : celui d’adapter le roman de John le Carré, auteur britannique de thrillers, d’espionnage sur la guerre froide. Cependant le réalisateur s’égare : l’intrigue évolue dans un quotidien britannique des années 60 assez poussiéreux, le film est d’une lenteur affligeante et on passe d’une scène à l’autre sans véritablement comprendre le pourquoi du comment. On est doucement plongé dans un énorme flux d'informations et on s’y perd : On a du mal à discerner les différents personnages ( soit dit en passant inertes et plats) et leurs motivations . Seul le synopsis initial reste à peu près clair bien que le procédé pour trouver cette taupe ne soit pas des plus concret. Quant à la prestation de Gary Oldman, pourtant nominé aux Oscars , elle n’a rien d’éblouissante .Amère désillusion en somme.
Zaza
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