(Cet article n’engage que son auteur)
Si je te dis : sort la
nuit, longues canines, orgie dans le sang, Leslie Nielsen et chauve souris, tu me répondras vampire et tu
auras raison, pour une fois.
Fut un temps où le mot vampire provoquait l’effroi et la
panique la plus totale parmi les paysans consanguins dégénérés en Transylvanie.
Rien qu’à l’évocation de ces créatures, on sortait les crucifix en psalmodiant
des chapelets entiers de conneries bibliques en se fourrant des gousses d’ail
dans le cul dans tous les recoins des Carpates…
Mais je te parle d’un temps que
les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, comme le chantait l’immigré
préféré des Français (comme quoi, les Français sont parfois des veaux…). De nos
jours, que sont devenus les vampires ? J’vais t’le dire moi, mon brave
ami, des baltringues ! Des grosses baltringues, voila ce qu’ils sont
devenus nos psychopathes avides de sang et de jeunes vierges…
Depuis le succès
du-film-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, on assiste à une avalanche de
tapettes à mèche qui brillent au soleil et se retrouvent encore au bahut après
plusieurs siècles d’existence, toujours pas foutu d’avoir décroché leur bachot
(oui, en plus d’être des baltringues, ils sont cons). Mais comment en sommes
nous arrivés là ?
Le commencement de ce qui est de
nos jours connu comme la-grande-dégénérescence-d’un-des-plus-grands-mythes-occidentaux-ayant-notamment-vu-le-grand-Bela-Lugosi-endosser-le-costume-du-plus-célèbre-de-ses-représentants-au-cinéma
vient malheureusement de la série des Underworld. En effet,
au-delà du boule de Selene (hey
mad’moiselle, ton père ce bâtard il a péta toutes les étoiles du ciel pour les
mettre dans tes yeux t’as vu ? Il a aussi buté ta famille, mais sérieux,
on s’en bat les steaks).
Et ouais il en faut plus qu’être
méga bonne dans sa tenue en vinyle et de cramer à la lumière du jour pour faire
un vrai vampire… Je sais, c’est dommage, d’ailleurs, on se serait bien tous
contenté(e)s de bonnasses en vinyle qui shake
leurs bootys en haletant de manière sensuelle tout en maniant de grosses
épées… (Excusez-moi, j’ai à faire, je reviens dans 5 minutes, max…).
Vous avez voulu Selene,
vous avez eu la gaule et c’est déjà pas mal, mais voila, le problème, c’est
quand l’industrie du cinéma se rend compte qu’une daube sans scénario peut
cartonner en rajoutant des boobs et du vinyle. Là tu mets le doigt dans l’engrenage
(non, ce n’est pas sale), tu t’engages sur une sombre pente, tu navigues en
eaux troubles (ok, les sous entendus commencent à se faire sentir là…).
Bref,
Hollywood flaire le bon coup (ils feraient mieux de chercher des truffes à ce
compte là, avec un pif pareil…) et là, t’as un mec dans son bureau qui dit :
les mecs, les vampires c’est le next big
thing (ben ouais, il parle américain)
je veux qu’ils en bouffent matin, midi et soir, par contre tu me fais du tout
public Michel hein, déconne pas, tu m’aguiches la pucelle avec une histoire d’amour à deux balles, tu me rassures la mère de famille avec des promesses de virginité éternelle à la con, mais surtout je veux que ça mouille dans tous les collèges
du pays rien qu’à l’évocation de ce truc, je veux que le tsunami de 2004 ça soit une flaque d’eau à coté des océans de cyprine qu’on va faire couler !
Hélas, c’est là qu’est l’os,
comme tu t’en doutais (comme quoi t’es moins con que t’en as l’air), le grand public ou la Némésis de l’innovation et de l’audace, la Shoah de l’art et de la création, la mort de l’art quoi… T’étonnes plus de voir Kad au ciné toutes les semaines ou du succès d’Intouchables (sérieusement, un légume et un keubla qui se trimballent leurs couennes dans Paname… Vraiment ?)…
Une pouffiasse d’une secte de
dégénérés ricains avait justement chié une histoire sur un vampire pédé qui brille à la lumière et une poufiasse qui fait sa crise d’adolescence en rêvant
de se faire mordre le cul par un taffiolin à mèche, qui lui-même fait sa crise d’adolescence (à environ 200 ans… Tout va bien, il est pas retardé le gonze…) et se demande s’il peut se maquer avec une nana, parce que ses parents sont trop craignos et qu’ils vont la faire fuir et à cause d’eux il va finir puceau.
Ah ben ça tombe bien, Michel aura même pas besoin de se casser le cul à faire écrire un scénario à son nègre, il a juste à racheter les droits…
Et voilà comment s’est produite
la grande catastrophe. Twilight… Est-ce que j’ai vraiment besoin de t’expliquer?
Bon, au cas où, je te laisse regarder ce qui suit, tu verras, on comprend tout de suite mieux. Pendant ce temps là, moi je retourne mater le Dracula de Coppola, parce qu’il a beau être foireux sur bien des points, STILL A BETTER STORY THAN
TWILIGHT !
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