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Coutsait, Captain Orgazmo, même combat! |
Me voici de retour, prêchant la bonne parole, t’apportant le salut et la possibilité de chopper toutes les gonzesses à la prochaine soirée, le tout pour 7592€ payables en 32 fois sans frais. Chose promise, chose due, de retour du Hellfest, je m’en vais de ce pas te raconter mes pérégrinations parmi les miens et t’apprendre les clés d’un festoche réussi.
Sache tout d’abord que le Hellfest se déroule tous les ans depuis 2007 à Clisson, charmante bourgade médiévale (en fait, ça c’est un piège, ça veut dire que tout est en pente et que donc tu te ruines la santé à toujours monter des pentes raides comme la descente d’un cosaque) sise dans le département de la Loire Atlantique.
La Loire Atlantique, outre le fait d’être située bien trop près des terres de Ségolène Royal à mon goût, est en plus la jumelle française de l’Angleterre : quand il pleut pas il fait une chaleur à crever et tu chopes des coups de soleil, ce qui te permet le fameux combo coup de soleil sur le pif/poncho en sac poubelle qui fera de toi le roi des prochaines soirées au bar Metal de ta ville, dans lequel tu pourras montrer tes blessures de guerre subies pour la cause aux pucelles de 14 ans afin de les piner dans les chiottes entre deux vomis, les impressionner par ton charisme et ton dévouement à la cause métallique.
Comme tout amateur de festivals le sait, plusieurs ingrédients sont indispensables pour qu’un fest soit réussi, à savoir bouffe hors de prix, alcool à foison, temps pourri et si possible des chiottes qui débordent. Autant vous dire que cette année le Hellfest s’est clairement imposé comme le meilleur fest de la saison ! A 6 € le kébab sans frites, un Leclerc qui triple ses ventes de Kro , deux jours de pluie et un de soleil façon Sahara ainsi qu’un total de grosso modo une centaine de chiottes pour 100.000 festivaliers, on était pas loin du Jardin d’Eden…
Alors oui, c’est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça voulait dire beaucoup, (non, je n’ai pas fait cette blague de merde, tu te trompes). Bon, en même temps mon passe temps préféré en festoche, outre le caca sauvage dans les vignes, c’est d’aller chier chez les gonzesses dans les bars du village et d’en sortir avec un grand sourire face à l’air effrayé de l’utilisatrice qui attendait derrière la porte…
Bon et les concerts alors, me diras tu ? Ben yabon banania les concerts mon brave ami (instant colonialiste gracieusement offert par la maison) ! Le Hellfest peut se targuer d’être un des fest les plus éclectiques du circuit européen, avec pas moins de 6 scènes et 150 groupes, si tu trouves pas ton bonheur, c’est vraiment que t’es le dernier des casses couilles… Du Stoner, au Deathcore, du HxC et même du bon BM!!! Si ça te suffit pas mon cochon…
Cette année, pas de cathos effrayés organisant des prières et autres bénédictions du site, ni même de cureton métalleux, c’est triste, tout se perd… Ou alors ils deviennent moins cons et se rendent compte que ça rapporte de la thune à leur patelin, que les nuisances sont minimes voire inexistantes et que le discours sataniste n’est dans la majeure partie des cas qu’une vaste provoc’ gratuite.
Mais le Hellfest, ce n’est pas qu’un discours de haine envers nos amis chrétiens ou des primates gesticulants en se fourrant des grands coups dans la gueule, non c’est aussi de l’amour, des amitiés qui se nouent et surtout, des rencontres. On rencontre vraiment des gens de tous les horizons, de tous les pays, unis par cette même passion des T-shirts noirs, rangers et treillis, qui communient dans la boue, la sueur et la bière pendant quatre jours.
Par exemple, moi, j’ai rencontré une Norvégienne bourrée de 100 kilos, à vue de nez, qui voulait à tout prix que je sois le père de son futur enfant. Bon, ben hormis le fait que j’ai dû lui raconter que j’étais gay pour éviter de me faire violer, elle était vachement sympa ! Quoique, une fois qu’elle a cru que j’étais gay elle m’a offert beaucoup moins de Jägermeister…
Enfin bref, tu rencontres plein de gens, tu apprends de nouvelles blagues (en 2007 c’était : hey, y a Zyklon qui dédicace dans les douches, en 2012, le classique Excuse moi, t’aurais pas vu mon pote, il est grand, les cheveux longs avec un t-shirt noir et un treillis, continue de truster les charts du top blague…).
Bref, lecteur ouvert d’esprit (cette blague… Genre les mecs ils sont ouverts d’esprit, genre c’est possible de s’ouvrir à tout… Et ta mère, elle fait des pipes avec son cul ?). Bref, toi, tocard qui vient de lire ma prose minable, si tu veux être en accord avec les grandes valeurs généralistes à la mord moi le nœud que tu nous professes à longueur de temps, renseigne-toi sur le Hellfest et viens y faire un tour, tu pourras m’offrir une bière l’an prochaine comme ça !
Vinz, qui refuse de signer.
(Cet article n'engage que son auteur)
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