lundi 20 février 2012

Le roi LOL [Introduction]

(cet article n'engage que son auteur trololol)

Ma vie fut marquée par deux évènements majeurs, inscrits à jamais par le sang dans le grand Livre de l’histoire : le 11 septembre (sorte d’Angry Bird grandeur nature donnant le « la » au terrorisme international) et la mort de Mufasa. « Vous avez dit Mufasa ? »


Avant propos : le Roi Lion, kezako ?

Jeune lectorat du premier âge, ces quelques lignes contextuelles s’adressent à toi. Avant de viser l’industrie pédo-pornographique spécialisée dans de la MILF proto-majeure avec ses programmes labélisés « Disnaye ChÔnelz », et à l’instar des « dieux vivants du manga » (Tezuka ; Miyazaki), Disney a enfanté d’un certain nombre de chefs-d’œuvre de l’animation familiale. Le Roi Lion entre dans cette catégorie.
Grosso merdo, Zi Laïone King (en phonétique dans le texte ; donner les titres en VO est indispensable pour briller en société) est une œuvre anthropomorphique transposant au monde de la savane (TMTC Papy Brossard) la joyeuseté des luttes de pouvoir pour l’accession au trône.
 
Rafiki présentant Simba au peuple de la Terre des Lions.

Ainsi, le film s’ouvre sur la naissance d’un jeune prince : Simba, fils de Sarabi et de Mufasa, lion clairvoyant à la crinière flamboyante. Et l’évènement rassemble ! Une faune aussi diverse que variée s’amasse au pied d’un magistral rocher surplombant la Terre des Lions ; tous saluent cet héritier censé leur accorder, d’ici quelques printemps, amour et prospérité. Seul l’un d’entres-eux manque à l’appel : Scar. Ce dernier, lion distinguable des autres, tant par sa ruse que par la cicatrice rappelant non sans mal le sourcil d’un certain Pascal Obispo, est le frère cadet du roi. Cas classique parmi les classiques, ledit cadet espérait devenir Calife à la mort du Calife, et voit ses dernières chances s’envoler avec l’arrivée de Simba.

Pascal Obispo très inspiré par le look de Tom Selleck

Cependant, parce qu’il faut toujours se méfier de Loki dort, le félon ne démord pas à l’idée de prendre le pouvoir, et peu importe si, pour cela, il doit maculer la terre et faire pleurer une veuve. Avec la complicité des hyènes, le traitre planifiera la mort « accidentelle » du roi et de son héritier, puis s’imposera en digne successeur légitime. Sous son règne, la savane perdra ses couleurs, une partie non négligeable de son peuple et sa végétation. Noir c’est noir …

  Scar, savourant la future mort de Mufasa (pute, t'as ruiné mon enfance !).

Ndtm –note de ta mère : dans la version nord coréenne du film, la mort du roi –rebaptisé pour l’occasion « The Lion Kim »- est suivi d’une semaine de deuil national parsemée de crises d’hystérie, de danses basques et de dessins animés japonais représentant de jolis jeunes écolières aux prises d’un démon traditionnel tentaculaire ; franchement, c’est quand même plus interactif que de la 3D post prod’ de Star Wôrz aypizode ouäne).

Malgré tout, et bien que Disney éprouve un malin plaisir à massacrer à la truelle les parents (souvenez vous, Bambi), un espoir demeure : Simba a survécu aux assassins de son père ! Loin de la tyrannie « scariste », il fait la rencontre de deux êtres improbables : Timon et Pumbaa. Ces philosophes se lieront d’amitié avec le lionceau, participeront à son éducation, et se substitueront in fine à son ancienne famille (Morris Janowitz –Momo pour les intimes- aurait parlé de groupe élémentaire quoi).

Pumbaa ; Simba ; Timon.

Rapidement, les saisons s’écoulent ; Simba grandit et développe, il faut le dire, une impressionnante masse musculaire, dont  les saillants parsemés de perles de sueurs, reflètent çà et là le spectre lumineux de l’astre culminant en son zénith. Bref, nonobstant toute considération homo-érotico-romantique si chère à l’amicale du « cuir moustache », celui qui aurait pu ET dû occuper la place de prince de la jungle présente désormais les traits de ce que l’on pourrait nommer un « homme, un vrai ». Quoi qu’il en soit, la vie suit son cours.
Puis un beau jour, alors que Pumbaa poursuivait, tel Bear Grylls, une nourriture insectoïde aux couleurs alléchantes, apparait une jeune lionne chasseresse venue de fort lointaines contrées pour traquer le gibier. Sentant les emmerdes, le phacochère prend les jambes à son cou et entame une course poursuite dont Hollywood, seul, a le secret. Toutefois, quelques foulées plus tard, l’animal joue de sa maladresse et se coince sous la racine d’un arbre. Le moment est critique, le spectateur transpire. Soudain, surgissant de nulle part, Simba bondit sur la lionne et se livre à une lutte sans merci, digne des plus grands spank movies. C’est alors qu’il reconnait son adversaire qui n’est autre que Nala, sa biatch son amie d’enfance. Après une bonne grosse papouille et des échanges plus consensuels, la jeune lionne lui demande de revenir occuper la place lui incombant. Simba, s’imaginant toujours coupable de la mort de son père refuse, et ce, malgré l’insistance de Nala. Pour que Simba daigne, enfin, à accepter les responsabilités dont il a hérité, il faudra attendre (peu de temps) l’arrivé d’une armée de Mormons animés par l’irrésistible envie de parler de Dieu du mandrillus sphinx chaman-sorcier-sage-ninja-royal Rafiki (rien que ça) qui, par l’usage d’on ne sait quelle magie, appellera l’esprit de Mufasa.

Simba adulte, face à l'esprit du padre.

Ainsi, s’installe une discussion au terme de laquelle le futur roi lion prendra le chemin de la confrontation ; un chemin au bout duquel il mettra une déculottée sévère à l’usurpateur balafré, Scar.
Simba retrouvera son trône et Nala donnera naissance à leur fille, future princesse (tamtam). La boucle et bouclée, toutébienkifinibien !

Say l'histoire 2 la viii!iie².

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Let’s play a game …

Après avoir rappelé l’histoire du film, et ce, en omettant volontairement (je considère que la flemme est une volonté qui, certes, ce caractérise par son absence) certains passages que les gros fanboys puristes jugeraient sans objectivité, aucune, indispensables, il est grand temps de s’intéresser au cœur du sujet, à savoir : Le Roi Lion ZI GAME, dans sa version Mega Drive/Genesis.
Edité en 1994 par Virgin (date à laquelle le même éditeur sortira une autre bombe que je ne saurais que trop vous recommander), le Roi Lion est ce qu’on appelle une adaptation réussie. Et pour cause, son développement ne fut pas confiée à de randoms stagiaires de Papayou-les-bains Entertainment, mais aux p’tits gars de Westwood Studios à l’origine, entre autres, de Dune 2 et de la série Command & Conquer ; soit deux très grosses claques dans la gueule en matière de RTS.

L'écran du jeu, en onglet s'il vous plait !

Le Roi Lion prend la forme d’un jeu de plateforme tout ce qu’il y a de plus classique. Ce choix n’est en rien surprenant et s’inscrit dans la continuité des adaptations Disney (je pense entre autres à Castle of Illusion, Aladdin, Donald Quackshot, Donald Maui Mallard) ; les autres types de jeu étant à classer du côté des exceptions. Pour autant, l’absence d’originalité quant à la forme choisie n’entame en rien la qualité du jeu. Bien au contraire, les yankees de Westwood Studios, aidés des (Hey dédé !) animateurs de chez Disney ont peaufiné leur bébé avec attention et cela se ressent. D’une part, la difficulté globale du titre fut relativement bien dosée. Chaque niveau offre sa part de challenges divers et variés, qu’une maniabilité correcte ne dessert pas. On regrettera cependant quelques difficultés résultant d’insuffisances techniques, renforçant par endroits la place plus ou moins déterminante du hasard. D’autre part, on ne peut que constater le soin accordé aux graphismes, animations et musiques, traduisant encore aujourd’hui toute la magie du film de Disney.

Il s’agit donc d’un jeu réussi, fidèle à l’œuvre originale, que je vais détailler, niveau par niveau, dans les billets qui suivront cet article introductif.

Coutsait ~

8 commentaires:

  1. Oué, encore un vendu qui met des images pour rallonger ses articles. Pute !

    Signé, un anonyme.
    (Ah et puis ... 2 -2 Montpellier PSG, hein, bon).

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  2. Et le mec il commente ses propres articles pour faire genre on le lit en plus, quoi...

    Signé, un anonyme. Mais pas le même que l'autre avant.

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  3. t tro fore

    cme le rockfor loooollll !

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  4. Dédicace à tous les cousins du TerTer !
    Quartier Ouest de Forgefer RPZ !

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  5. Ceci est un massage d'érosion de votre partie :

    Le nom de la mère est Sarabi. Pas Saribi. (paragraphe avant-proposition)

    Merci de votre compréhension.

    Mes sincères condoléances.

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